ans la ville d’Auvergne où j’ai été élevé, il n’y avait pas d’association ni de commerçant en philatélie, pourtant j’ai toujours aimé les timbres poste. Dès mon plus jeune âge, mes parents me réservaient les enveloppes de leurs correspondances épistolaires et mon chocolat préféré était bien sûr celui qui offrait des timbres dans chaque tablette. Je classais ces vignettes par pays dans un cahier scolaire réservé à cet usage. A l’époque la télévision n’était pas très répandue et le timbre était pour moi, une source importante d’informations que je complétais par des recherches personnelles. J’ai gardé jalousement cette collection jusqu'à mon départ au service militaire. A l'approche de la retraite, et avec l'aide de mon fils aîné, j'ai décidé d'animer ce site pour partager mes connaissances en philatélie et mes découvertes sur le thème de la tortue.
C’est parce qu’elles portent leur maison sur leur dos que mon fils cadet a voulu notre premier couple de tortues. Des vraies d’Amérique, toutes petites et bien vertes. On les a gardées pendant deux ans. Un été, elles sont allées en pension chez un animalier mais à la fin des vacances, elles avaient disparu. En raison de l’incident, on a abandonné l’élevage et on a recherché des timbres représentant des tortues. J’ai été immédiatement séduit par cette nouvelle collection et je me suis passionné pour la philatélie thématique. Au début je pensais que ce thème était limité. Aujourd’hui, j’ai plus de mille timbres et de nombreux cachets illustrés. Aucune collection thématique n’ayant été faite, il n’y avait aucun repère sur le sujet. Je me suis documenté dans les bibliothèques et j’ai développé le sujet bien au delà de mes premières espérances. On découvre encore régulièrement des publicités non cataloguées émises pour la vente d’écaille ou de soupe. Au début du siècle dernier la réclame pour ces produits se faisait sur les documents postaux mais, à présent, le commerce est interdit pour toutes les espèces en voie de disparition. Ce reptile est classé par les scientifiques dans l’ordre des Cheloniens qui comprend plus de 250 espèces de tortues.
J’ai acquis des connaissances en zoologie auprès de la Société Herpétologique de France (S.H.F.) du Muséum d’Histoire Naturelle, et en philatélie constructive à l’Association Française de Philatélie thématique (A.F.P.T.). Je dois dire que sans leurs aides et celle de plusieurs amis, je ne serai pas parvenu à obtenir, pour cette collection, la plus haute distinction nationale, une médaille d’or à l’exposition de Nevers le 20 mai 2000. A présent la compétition s’ouvre au niveau international et mes efforts de recherche s’orientent plutôt vers l’influence culturelle que cet animal peut susciter.
L’Archélon, une tortue marine de 4 tonnes vivant il y a 80 millions d’années, est certainement l'espèce la plus connue des paléontologues. Le classement scientifique a été effectué au 18ème siècle par le naturaliste Suédois Carl von LINNE et au 19ème siècle Charles DARWIN, naturaliste britannique, s’est notamment inspiré de ses observations faites sur les tortues des Galápagos pour sa théorie sur l’origine des espèces. Les tortues se distinguent principalement selon leur milieu naturel, la mer, la terre, et l’eau douce. L’homme a longtemps été un prédateur en exploitant les produits dérivés. Aujourd'hui la pollution et l’industrie du tourisme contribuent à la disparition des animaux menacés.
Jacques et Manuel RIERA.